Lors de l’organisation des obsèques d’un proche, si le défunt a exprimé sa volonté de se faire incinérer, il sera alors nécessaire de faire l’achat d’une urne destinée à accueillir les cendres. Nous vous proposons une revue des 10 questions les plus souvent posées relatives aux urnes funéraires.

1 – Vaut-il mieux choisir la crémation plutôt que l’enterrement ?

Crémation ou inhumation ? Cette question se pose toujours lorsqu’on organise les obsèques d’un proche. Bien que l’argent soit un sujet tabou lors de ces circonstances, il faut admettre qu’un enterrement est bien plus onéreux qu’une crémation. Mais au final, il faut surtout respecter la dernière volonté du défunt.

2 – Pourquoi faut-il faire attention au choix des urnes funéraires ?

L’achat d’une urne funéraire ne doit pas se faire à la va-vite. Il s’agit en effet d’une opération fortement symbolique, et l’urne acquise fera office de dernière demeure pour le défunt, au même titre qu’un cercueil, s’il s’agissait d’un enterrement. Il faut donc s’assurer que l’urne choisie respecte les dernières volontés du défunt, et plaise à sa famille.

3 – Quel matériau choisir pour une urne funéraire ?

Le matériau dont l’urne est faite dépend soit du goût du défunt (et de la famille), soit de la destination des cendres. Ces dernières peuvent en effet être scellées sur un monument funéraire, être conservées dans un columbarium, être immergées, être dispersées ou encore être inhumées.

4 – Quel est le matériau le mieux adapté pour un scellage sur un monument funéraire ?

Pour un scellage sur un monument funéraire, il est essentiel de choisir un matériau capable de supporter les assauts du temps et de l’environnement. Le marbre, la céramique ou la porcelaine sont les plus recommandés en raison de leur forte résistance aux intempéries.

5 – Quel matériau choisir pour une immersion en mer ?

Si les cendres sont destinées à être immergées en mer, alors l’urne devra être faite avec des matériaux biodégradables afin de ne pas polluer la nature à long terme. Pour ce faire, on recommande donc la conception d’une urne en carton, en sel ou en sable.

6 – Quel type d’urne choisir si les cendres sont destinées à être dispersées ?

Dans cette situation, l’urne ne servira que de réceptacle. Il n’est donc pas nécessaire de choisir un matériau particulier, étant donné qu’elle n’aura pas pour rôle de conserver les cendres pour toujours. Un modèle d’urne simple devrait suffire.

7 – Et pour une mise en columbarium ?

Pour une mise en terre ou en columbarium, il faut juste s’assurer que le matériau dont l’urne est faite soit solide.

8 – Quelles sont les différentes formes d’urnes funéraires ?

Lorsque vous commanderez une urne funéraire, vous aurez le choix entre différentes formes. Les concepteurs ont en effet actuellement les moyens et le savoir-faire pour réaliser des urnes funéraires de forme ovales, rondes, ou parallélépipédiques. Il vous appartient alors de choisir le design de l’urne dont vous souhaitez faire commande.

9 – A-t-on le droit de sceller une urne funéraire sur une tombe ?

On a maintenant tendance à voir sur les cimetières parisiens des urnes funéraires scellées sur une tombe. Mais en a-t-on le droit, et peut-on le faire soi-même ? Selon la loi, après la crémation, les cendres peuvent qu’être inhumées avec l’urne dans une tombe, ou déposées dans une case d’un columbarium, ou dispersées en pleine nature, ou scellées sur un monument funéraire. Il est donc autorisé de sceller une urne funéraire sur une tombe, mais l’opération ne peut toutefois pas être faite par un particulier mais par un service extérieur des pompes funèbres.

10 – Quelle taille doit avoir une urne funéraire ?

Le volume d’une urne est mesuré en litre. Celui-ci doit être de taille suffisante pour accueillir entièrement les cendres du défunt. A titre de référence, les cendres d’un corps de 70 kg occuperont un volume d’environ 3 litres. Un animal de 10 kg occupera quant à lui un volume d’environ 0,5 litre. Dans le doute, il est recommandé de choisir une urne funéraire de plus grande taille.